ÉvénementGrand conseil DU VIN DE BORDEAUX 
Commanderie, confrérie, BORDEAUX

Commandeur Vincent-Eric Baudino nous donne un compte-rendu du 4^ème Chapitre 2020 organisé par la Commanderie de Bordeaux à Paris, le 16 octobre.

"Le chapitre de gala prévu pour le 13 octobre 2020 ayant été annulé, notre Commanderie a pu « on the spot » organiser un évènement à la Maison de la Chasse trois jours plus tard.

Nous ne savions pas que notre évènement prendrait place la veille du couvre-feu et comme Cendrillon nous avons dû prendre nos dispositions pour être tous rentrés avant le douzième coup de minuit.

Ce fut l’occasion d’introniser en comité restreint deux nouveaux Commandeurs, Arnaud Féty et Olivier Seigneur, en présence de leurs épouses, Claude Carrière et Lilian Féty; onze personnes au total.

L’évènement n’en a pas moins été réussi, nous avons profité de la cuisine de Pierre Meneau en commençant avec un Carpaccio de bar mariné aux agrumes accompagné d’une crème aigrelette, suivi d’un Pâté en croûte de canard col vert au foie gras réalisé avec la collaboration de la Maison Vérot, avant de poursuivre avec un quasi de veau cuit à basse température et ses petits légumes glacés au jus de veau à la fève de Tonka… Nous finîmes par une tarte fine aux pommes, caramel beurre salé.

Et les vins de Bordeaux alors me demanderez-vous ? 

Apéritif au blanc avec un Château Bouscaut 2012, vin que nous avons gardé pour l’entrée en lui adjoignant un autre blanc, un Château du Champ des Treilles 2012. Si en dégustation le Bouscaut a rassemblé les suffrages, le Champ des Treilles a marqué des points lorsque nous l’avons apprécié sur l’assiette. Sur le plat suivant nous avons eu deux Château Cassagne Haut-Canon, la Truffière, un millésime 2008 et un 2009. Cornélien. Pour le quasi de veau, ce furent deux millésimes 2008, un Château Phélan Ségur et un Château La Conseillante. On dira ici seulement que la grande différence entre ces deux crus a largement alimenté les échanges entre les Commandeurs. Enfin nous avons découvert un Château Haut Lagrange 1995 en flacon double magnum puis le dessert avec la tarte fine à laquelle nous avons décidé d'adjoindre un Château Guiraud 2002 qui fit l’unanimité.

Nous aurions bien continué un moment mais comme on dit « the hour groweth late » (déjà onze heure !) et il fallut partir avant que nos carrosses ne redeviennent citrouilles… Bref, un chapitre comme nous les aimons."